Viet Tai Chi

Présentation

Le Taï Chi ou le Thái Cực Quyền (en vietnamien)

L’art de « Réguler l’esprit pour garder son calme ».  


L’esprit et le corps forment un tout inséparable. L’homme vit entre la terre le ciel, il subit des influences du temps, de la saison, du climat. L’environnement où il vit n’est jamais identique, le matin, le midi et le soir. 

Depuis plus de 4000 ans, l’Asie a cherché et développé toutes sortes de moyens d'allonger la vie. Pour prolonger au maximum leur existence, les anciens durent maîtriser et améliorer leur santé. C’est ainsi qu’ils découvrirent d’abord en eux le « khí » (l’énergie), soit le souffle de la vie. Ce souffle qui circule dans toutes choses vivantes et sous l’influence du ciel, de la terre, de la lune, du jour et de la nuit. L’humain s’ajuste et s’adapte en permanence pour vivre en harmonie avec la nature. 

Ainsi est née la pratique corporelle et méditative du «Thái Cực» dans le but de préserver la santé pour être en harmonie avec l’univers. Depuis toutes ces longues années, cette pratique s’est affirmée comme moyen thérapeutique et préventif tout comme l’acupuncture, la pharmacopée à base de plantes, la diététique et les massages. 

La pratique du «Thái Cực» permet d‘agir sur l’écoulement de l’énergie dans le corps, excès ou manque d’énergie peuvent être ainsi restaurés dans tous nos organismes. 

Son but : - renforcer – nourrir – nettoyer – réguler – équilibrer – harmoniser – faire circuler l’énergie. 


Les anciens pensent que les maladies viennent en général par excès d’émotions :

Apprendre à maîtriser nos émotions. On dit : « Réguler l’esprit pour garder son calme ». 

L’immobilité permet de chasser les pensées qui accourent et qui agitent l’esprit. La méditation est un contrôle de ces émotions. Lorsque l’esprit est allégé de pensées, le flux de l’énergie circule régulièrement et fortement dans tout le corps, les obstacles dans les méridiens finissent ainsi par disparaître. 

L’immobilité est le commencement de tous les arts. Elle permet de rentrer dans l’état de « Vô vi » (non agir pour mieux agir). 

La lenteur des gestes pour créer l’unité du corps (sentir les mouvements ainsi que les appuis). 

La détente du corps pour libérer les tensions et permettre au fluide et au souffle de mieux circuler. 


L’élasticité  et la flexibilité du mouvement pour coordonner les gestes des pieds (terre), de la tête (ciel) et des mains, alternance (yin – yang) du plein (dur, explosivité) et du vide (détente, relâchement), regard intérieur pour cultiver le corps par le « ý » (l’intention ou volonté)